Activités nocturnes aux flambeaux

Description

Au clair de la demi-lune.

Une journée ensoleillée et presque printanière, comme nous commençons à avoir l’habitude ces dernières années à pareille saison, s’achevait par un beau coucher de soleil sur le Jura, admiré en véhicule pendant que nous nous rendions à notre rendez-vous traditionnel : la fameuse descente aux flambeaux au sommet du col du Marchairuz.

Arrivés sur place, les flambeaux étaient déjà plantés (merci Mumu), la piste éclairée et les adeptes pouvaient profiter pleinement de bonnes conditions : la neige, même si on en a vu plus, glissait bien, se prêtait parfaitement à faire des boules, en faisait avoir à celles et ceux qui la connaissaient de trop près, était consistante et la température y contribuait.

Le reste des « clients » arrivait au fur et à mesure que l’heure du deuxième rendez-vous approchait à l’hôtel du Marchairuz, pour se restaurer. A la frayeur initiale de ne pas avoir de place pour tout le monde, succéda une commande qui se distinguait par son côté fit, macrobiotique et riche en fibres : fondue pour la plupart, penne carbonara pour les certain(e)s irréductibles. Certaines personnes eurent même droit à une fondue particulière et unique…

Après ce repas frugal, les plus mordus se rendaient à nouveau sur la piste, histoire de faire descendre un peu tout ça et profiter un maximum de cette nuit, illuminée par une demi-lune et une voûte céleste comme seule ces endroits savent l’offrir. Pendant que des petits groupes se formaient pour ourdir des plans machiavéliques pour gagner les courses et étaler les parents, la piste s’illuminait à nouveau. Des nombreuses courses qui s’engagèrent, il ressort que, malgré l’envolée lyrique de Pompon, le complot pour fatiguer prématurément Gigi qui servit de tire-fesses multi-bobs (5 à la fois, meilleure performance vaudoise de l’année: on peut dire qu’il s’est sorti les tripes), l’expérience prima sur la jeunesse et les coups tordus, et toute cette marmaille fut battue régulièrement à plates coutures.

Une dernière descente jusqu’en bas, au parking, où attendaient patiemment les Mamies et un Papi, et c’était l’heure de remballer tout ce petit monde pour terminer cette nuit dans les bras de Morphée, la tête pleine de rêves teintés de blanc et de descentes endiablées.

Un grand merci à Murielle pour cette soirée.

A l’année prochaine !

Le Papi.
 

 

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