Description
nous a fait traverser la Gruyère, l’Oberland (bernois) et son pendant romand le Pays‐d’en‐haut (vaudois).
Mais avant de parler du week‐end proprement dit, je souhaite partager quelques difficultés de l’organisateur :
Le printemps n’ayant pas été des plus cléments, La reconnaissance du parcours a été
légèrement perturbée… Les accès aux deux cols prévus n’étaient pas encore ouverts !
Il a donc fallu contourner quelques montagnes pour reprendre les itinéraires envisagés de
l’autre côté… Et revenir finir la reconnaissance la semaine précédant notre week‐end.
Le jour J, nous sommes 14 au départ (une chute à VTT et une crainte d’examens à venir ont
retenu deux de nos participants).
Un seul minibus avec remorque est donc nécessaire. Notre chauffeur attitré, Patrice, sera le
seul à conduire cette année ; Les cyclistes n’ont pas besoin de se relayer au volant d’un deuxième
minibus.
Et c’est en bus que nous commençons notre périple, avec le trajet jusqu’à Châtel‐st‐Denis.
Depuis là, c’est tout le monde sur les vélos ! Nous empruntons la route cyclable 9 jusqu’à Bulle. Seules trois jeunes () participantes sont récupérées comme prévu en chemin.
Bulle‐Broc sera réservé aux adultes (et ados).
Au départ de Broc, la montée sur Charmey se fera par la route principale. La météo maussade des jours précédents et l’allure des nuages sur nos têtes nous ont fait renoncer à la route cyclable 59 (Route forestière). Les adultes et ados « volontaires » se lancent dans l’ascension.
Depuis Charmey, jusqu’à Kapellboden, la pente se fait plus douce. On retrouve le balisage de la route 59, qui utilise ici la route principale.
A Kappelboden, certains jeunes nous rejoignent pour le dernier tronçon en direction d’Abländschen. Ivan a de l’énergie à revendre, et malgré ses seulement douze ans, donne le rythme de cette dernière portion de montée matinale.
Il est temps de faire notre pause de midi. Les prévisions maussades nous avait fait réserver une
table au restaurant (à la place du traditionnel picnic). Quelle merveilleuse idée ! Quelques minutes
après s’être assis, des trombes d’eau tombent du ciel.
Le repas terminé, la pluie s’est arrêtée. Nous sommes quatre forçats à s’attaquer au plat de résistance : le col de Mittelberg, en direction de Saanen.
Après quelques coups de pédales, la pluie reprend… Bon, ben on est mouillé… et on continue.
Au col, la température est vraiment basse. Mes trois compagnons décident de redescendre avec
le minibus. De mon côté, j’ai vraiment envie de rouler dans le Vallon des Fenils. Je change de
veste et attaque la descente tout seul.
Je vous ai dit que la température était basse ? Alors la pluie se transforme et c’est sous la neige
que j’attaque les premiers lacets. Brrr.
Au final, à peine trois virages plus loin, une pierre se détache de la falaise et tombe devant ma
roue. Je peux l’éviter, mais pas tous ses éclats. Le flanc de mon pneu est coupé du bord de la jante
jusqu’à la bande de roulement… Finalement je redescendrais aussi avec le minibus.
A Saanen, les dernières gouttes de pluie tombent. A Saanenmöser il ne pleut plus.
Deux enfants souhaitent vraiment faire leur dernier relais, de Saanenmöser à Zweisimmen, par la route cyclable 9. On se retrouve trois parents pour les accompagner. Cette route est vraiment vallonnée, avec des pentes digne de pistes VTT. C’est plaisant.
En bas, nous sommes accueillis à la « Musikhaus » de Zweisimmen. En nous voyant arriver à vélo, la gérante va augmenter la température de l’eau chaude pour la douche. Quelle riche attention !
La qualité de cet accueil ne variera pas pendant notre séjour ! Nous gardons l’adresse pour de futures activités.
Le lendemain, d’abord un léger retour sur nos traces, en direction de Saanen, mais par la route principale. Nous continuons sur Rougemont (adultes et ados). Le soleil joue avec les nuages.
A Rougemont, les plus grands enfants nous rejoignent et, un peu plus loin, (Les Granges) les
plus petites également. Traversée de Château‐d’Oex puis route cyclable Jusqu’à Montbovon.
A Montbovon, On se retrouve entre grimpeurs confirmés pour la montée en direction du
barrage de l’Hongrin et de La Lécherette.
Picnic à La Lécherette, il fait frais. Le soleil perd trop souvent la lutte contre le nuage…
Une fois rassasié, tout le monde sur les vélos pour longer le lac de l’Hongrin.
Après le pont 41 (!), seuls les cyclistes intéressés par la descente sur Corbeyrier continuent. Les autres reprennent le minibus et feront le (dé)tour par La Lécherette, le tunnel étant trop bas pour le minibus.
Une fois le tunnel atteint, une descente raide et magnifique (pour ceux qui aiment) nous amène
à Aigle.
On termine ensuite tous ensemble le long du Rhône, jusqu’à Villeneuve. Pour cette dernière
étape, le soleil brille enfin sans retenue… Il fait chaud et j’ai même attrapé un coup de soleil…
De l’hiver à l’été en 24h…
Eric