Un beau matin d’octobre, le 5 précisément, au parking de Leysin un petit groupe de personnes se réunit. Les uns lacent leurs chaussures de marche, les autres se saluent et s’embrassent. C’est nous ! À 9.45 tout le monde se met en route et discute amicalement. On se dirige d’un pas énergique vers la Carrière des Chamois. Tout en montant, chacun participe aux conversations.
Déjà après quelques 15 minutes intenses, nous voilà arrivés à un panneau : trois possibilités de chemins s’offrent à nous. La première est la plus « hard » tandis que les autres relèvent de la facilité malgré un détour important. La décision tombe sur le chemin le plus difficile, et notre petit groupe de douze personnes se lance joyeusement à l’aventure. Nous nous arrêtons petit à petit de parler car l’effort s’intensifie. Au bout d’une bonne demi-heure, on se stoppe vers un banc qui offre la vue sur le Mont d’Or, le Pic-Chaussy et le Chamossaire. Le soleil est radieux et chacun profite pour boire un peu. Ceux qui avaient amené leur appareil photo en profitent pour prendre quelques clichés souvenirs. Finalement on se remet en marche gaiement.
Une heure plus tard, notre groupe atteint les pistes de ski : plus de la moitié du chemin est fait ! Malgré tout, la piste à cet endroit est raide, et on essaie tant bien que mal de gérer l’effort, mais c’est difficile. Presque arrivés au but, nous nous arrêtons pour l’apéro au lac d’Aï. Ponpon a apporté des flûtes et du vin blanc. On fait passer le verre et on se sert de fruits secs. Le Kuklos -dit le restaurant tournant- n’est plus très loin. Encore une demi-heure, le temps de gravir la Berneuse et à nous le repas de midi !
Enfin ! Tout le monde est bien arrivé au sommet ! 800 mètres de dénivellation valent bien une pause et comme on dit toujours « Après l’effort, le réconfort. » La terrasse panoramique offre une vue à couper le souffle. On s’assied à une table en plein air pour mieux profiter du paysage et on part commander à manger. Au menu : poulet, saucisse et steak; le tout accompagné de frites, de Coca Cola, de vin et de la traditionnelle Romanette. Les rires fusent, nous nous servons à boire encore et encore (de sodas, évidemment !)
Bien évidemment vient le temps de la descente. Malgré quelques passages glissants et des cailloux, chacun arrive sain et sauf chez Sylvette et Eric pour … le thé ! On s’empiffre de biscuits et de chocolat. On rigole des futures courbatures (bien réelles) et des blagues de la journée. Malheureusement il est déjà l’heure du retour ! Après de longues embrassades et de chaleureux remerciements, les uns et les autres rejoignent les voitures.
En somme, un dimanche on ne peut plus sympathique, du soleil et beaucoup de rires !
Sarah Bizzini
